Pauline François

Dans son Traité de la peinture, Leon Battista Alberti considère le tableau comme une fenêtre ouverte sur le réel. De façon moins conventionnelle et plus contemporaine, je conçois la sculpture de la même manière, comme une ouverture, un regard singulier porté sur le monde. Je cherche à produire des pièces qui puissent alimenter la réflexion, troubler les affects, générer de nouvelles associations d’idée et de formes. Il s’agit d’une quête permanente qui consiste à matérialiser de la pensée. In fine, l’enjeu consiste à faire retour sur le monde et la vie, à épouser l’histoire humaine et sociale…avec le maximum de pertinence, de délicatesse…et parfois de cruauté.


1 – Ma chère et tendre, impression sur caisson lumineux. Photographie Pierre Caudevelle©, vue de l’exposition de fin d’année de l’atelier sculpture à La Cambre, septembre 2020. 
2 – C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair, Installation Multimédia. PhotographiePierre Caudevelle©, vue de l’exposition de fin d’année de l’atelier sculpture à La Cambre, septembre 2020.