Mahalia Köhnke-Jehl
« Mes sculptures se mesurent toujours à l’échelle d’un corps. Si dans un premier temps il est question de mon corps qui s’engage dans le processus créatif en se confrontant à la matière, dans les travaux finalisés que j’expose le corps se fait surtout sentir par son absence. J’y vois une volonté de mettre en avant le geste. De laisser transparaître à travers la matière l’action qui donne naissance à la forme. Il ne s’agit pas ici de dévoiler les ficelles de la production (de l’ouvrage) mais plutôt de révéler cet espace vacant que laisse la main lorsqu’elle se retire. Un espace que je crois propice à l’émergence du récit. » Mahalia Köhnke-Jehl