Samuel Trenquier
En 2012, Samuel TRENQUIER découvre l’existence des oiseaux jardiniers qui deviennent à ses yeux l’archétype animal de l’artiste et se prend à rêver qu’un sens esthétique animal pourrait exister et même qu’il pourrait se partager avec celui de l’Homme.
En attendant de pouvoir faire son stage d’architecture intérieure chez ces gros « oufs » d’oiseaux de paradis et tenter de séduire les oiselles, il fait comme eux. C’est à dire qu’il n’hésite pas à piquer des formes et des couleurs à ses confrères artistes dans le but avoué de séduire l’œil de ses spectateurs.
Ces oiseaux l’emmènent dans les îles Pacifique Sud où il retrouve ses amis du Culte du Cargo et toute une ribambelle d’histoires qui nourrissent son travail.
Pour l’accompagner, un mot et un livre :
Exotisme : « Cette perception aigüe et immédiate d’une incompréhensibilité éternelle » selon Victor Segalen.
Vendredi ou les limbes du Pacifique de Michel Tournier qui devient sa bible et le pousse à s’identifier aux deux personnages représentant deux blocs de pensée considérables qu’on oppose si souvent, Nature et Culture ou Maîtrise et Spontanéité.
C’est avec ce petit bagage et des échos lointains du Monde que se met en place son travail, que ce soit sous formes de dessins, de volumes ou de blagues.
Une gentille schizophrénie s’installe alors sur son île mentale où il joue à tour de rôle l’éthnologue, Vendredi et Robinson.